Baldıran, Galip2023-06-032023-06-032003Baldıran, G., (2003). Baudelai̇re ve Kötülük Çi̇çekleri̇. Selçuk Üniversitesi Sosyal Bilimler Enstitüsü Dergisi, 9, 289-294.2667-4750https://hdl.handle.net/20.500.12395/47816Quand Baudelaire a édité les Fleurs du Mal, c’est la période de Napoléon III et les tribunaux de la Deuxième République avaient condamné ce livre de gâter la morale du juste milieu et de propager les sentiments pervers. Pour Baudelaire, le but de la littérature n’est pas d’enseigner la morale mais de montrer la vie. Peut-être la morale peut-elle s’en dégager. Il recourt à la débauche afin d’oublier la médiocrité de la vie. L’homme ne veut pas accepter son sort misérable en se rebellant contre Dieu. Mais ce défit demeure sans effet et l’homme est condamné à la mort sous le joug de haine, de violence des sentiments, d’une âme angoissée par un esprit qui ronge son mal intérieur. Baudelaire cherche dans l’amour un moyen de conjurer l’ennui et la peur de mort. Il s’agit tout le temps chez lui les désirs contradictoires: le bon Dieu, satan, bien, mal, amour, haine, paradis, enfer etc. D’après le poète, la nature est laide, il préfère les monstres de sa fantaisie à la trivialité positive. Copier la nature est l’ennemi de l’art mais le bonheur de rêver et d’exprimer ce qu’on rêve attribue au poète la faculté de créer son oeuvre. A partir du coup d’Etat de 1851, les tenants idéologiques socialistes trouvent d’aspirations dans l’Evangile. Dans cette période, Baudelaire a été influencé de l’Abbé Lamennais. C’est ainsi qu’un socialisme évangélique se propage en France. Le poète a toujours l’obsession de l’enfer mais il se révolte contre Dieu.trinfo:eu-repo/semantics/openAccessBaudelaireFleurs du MalPoésie françaiseBaudelai?re ve Kötülük Çi?çekleri?Article9289294